Vous souhaitez louer en meublé ?
Voici les pièges à éviter !
Comme vous le savez déjà la location meublée est un régime assez formidable grâce aux avantages fiscaux qu’il permet. Cependant, il est important de connaître les quelques pièges de ce statut afin d’optimiser au mieux vos investissements !
1. Ne pas avoir l'ensemble du mobilier légal
Le logement doit impérativement être meublé suivant cette liste : https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F34769
Le risque principal, en tant que propriétaire est de se voir requalifié en location vide et donc de ne pas pouvoir déduire les amortissements et frais commerciaux du meublé. Cela aura pour impact, en cas de contrôle fiscal une imposition des revenus locatifs.
2. Attention au plafond des 23 000 €
En location courte durée, il faut veiller à ne pas dépasser 23 000€ de revenus locatifs annuels. En effet, en cas de dépassement de ce plafond, vous serez considéré comme professionnel d’un point de vue social et aller donc payer des cotisations sociales. Cela aura donc un impact sur votre rentabilité.
3. Vérifiez vos revenus professionnels !
Veillez à ce que vos revenus locatifs meublés ne dépassent pas le plafond le plus élevé entre 23 000€ et l’ensemble des revenus professionnels du foyer fiscal.
Si tel n’est pas le cas, vous devenez LMP avec des implications fiscales et sociales lourdes.
4. Taxe de séjour et taxe d'habitation
Le fait de payer la taxe de séjour en location courte durée ne vous exonère pas forcément du paiement de la taxe d’habitation.
En effet, l’administration fiscale estime que la taxe d’habitation est due au propriétaire en tant que résidence secondaire à moins qu’il ne prouve qu’en dehors des périodes de location il n’en a ni la jouissance ni la libre disposition.
Dans ce cas spécifique, cela peut sembler «fou» mais le propriétaire et le locataire sont redevables de 4 taxes différentes : CFE / taxe foncière / taxe d’habitation (propriétaire) et taxe de séjour (locataire).
5. Services para-hôteliers et TVA
Si vous proposez 3 des 4 services para-hôteliers :
- réception (même non personnalisée),
- petit-déjeuner (même juste proposé),
- nettoyage (pendant le séjour),
- gestion du linge (pendant le séjour).
Dans ce cas, votre activité est assimilée à de la «para hôtellerie» et rentre donc dans le champ d’application de la TVA qui doit être facturé au voyageur à 10%.